Nouvelle traduction !
1861, Géorgie. A tout juste seize ans, Scarlett O’Hara a devant elle l’avenir radieux d’une riche héritière de Tara, une importante plantation de coton. Mais la guerre civile est sur le point de plonger dans le chaos le pays tout entier, et Scarlett a le cœur brisé : Ashley Wilkes vient d’en épouser une autre. Pour fuir son chagrin, elle va s’installer à Atlanta, impatiente de goûter à l’énergie d’une grande ville.
Là, un certain Rhett Butler, à la réputation douteuse de contrebandier, commence à s’intéresser à Scarlett, attiré par son caractère rebelle. Un duel de séduction s’engage alors, et ils vivront ensemble les pires heures du siège d’Atlanta.
Oubliez le film et lisez le livre ! Il est d’une richesse narrative et descriptive incroyable. Margaret Mitchell c’est Balzac et Dumas réunis. La « comédie humaine » des planteurs esclavagistes à la veille de la guerre de sécession est passionnante. Oui c’est une société raciste et esclavagiste qu’elle décrit et Scarlett est un personnage assez insupportable. Aucune description n’est de trop, toujours au service de l’histoire et de la contextualisation de cette société dont on découvre avec effarement les rites et les codes. Bref, c’est un chef d’œuvre.