C’est à la suite de la première projection du cinématographe des frères Lumière qu’Alice Guy a l’idée de tourner de courtes fictions pour soutenir la vente des caméras Gaumont.
Déjà « mordue par le démon du cinéma », elle n’a qu’une obsession : raconter des histoires en réalisant ses propres films, dont le plus célèbre, La Fée aux choux, considéré comme le premier film de fiction. Longtemps effacée de l’Histoire, Alice Guy décrit ici avec précision les débuts du cinéma, la magie des accidents, des expérimentations et autres bouts de ficelle. Sans détour et sans romance, d’une écriture intime et urgente, elle dit la beauté du 7e art qu’elle a contribué à « mettre au monde ».
Coup de cœur : par ce texte Alice Guy se réhabilite. La passion qui l’a animée s’exprime dans cette autobiographie enlevée, très agréable à lire. Je vous recommande la lecture des préfaces ,qui mettent en lumière les raisons et les mécanismes de son invisibilisation.