Ma grand-mère habitait à Sarajevo, près de l’endroit où l’archiduc François-Ferdinand a été assassiné en juin 1914, événement considéré comme déclencheur de la Première Guerre mondiale. A la fin de la Seconde, en mai 1945, on la retrouve à Berlin, au milieu des décombres, entourée de ses enfants. Ces deux anecdotes sont le fondement d’une quête qui retrace presque deux siècles et demi d’une chronique à la fois familiale et historique, mettant en scène six générations d’une famille.
Balayant une Mitteleuropa en perpétuelle évolution, ce roman tâche de rendre hommage à ceux dont l’histoire n’a pas retenu les noms, mais qu’elle a tout de même embarqués dans ses bouleversements. Et, en ces temps où la situation des migrants n’a jamais été aussi controversée, il a aussi pour volonté de remettre dans nos coeurs les péripéties modestes et singulières de nos origines. T. B. Une saga de gens simples, qui subirent les chaos de leur temps et les affrontèrent souvent avec le courage de personnages de roman, ceux que la postérité retient.