Station eleven

par Emily St John Mandel

Dans un monde où la civilisation s’est effondrée (pour une raison que je ne dévoilerai pas) une troupe itinérante d’acteurs et de musiciens parcourt la région du lac Michigan et tente de préserver l’espoir en jouant du Shakespeare et du Beethoven. Ceux qui ont connu l’ancien monde l’évoquent avec nostalgie, alors que la nouvelle génération peine à se le représenter. De l’humanité ne subsistent plus que l’art et le souvenir. Peut-être l’essentiel.

Un roman envoûtant, à la construction habile, mêlant l’avant et l’après. En plus du plaisir de se laisser balader par l’histoire il y a des pistes de réflexion sur nos sociétés. Tentez l’aventure, vous ne regretterez pas le frisson dû au lien évident avec l’actualité.