Grands espaces, histoires puissantes où la nature sauvage et la nature humaine se font face.
Coup de cœur : Cadeau incontournable ! Trois Pete Fromm dans un coffret, avec un inédit et des cartes postales.
Grands espaces, histoires puissantes où la nature sauvage et la nature humaine se font face.
Coup de cœur : Cadeau incontournable ! Trois Pete Fromm dans un coffret, avec un inédit et des cartes postales.
1919, alors que les flots sombres et menaçants de la rivière Blackwater submergent Perdido, petite ville du nord de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués la crue. Mené par Mary-Love, la puissante matriarche et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever. Mais c’est sans compter l’arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d’une séduisante étrangère, Elinor , jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Michael McDowell (1950-1999), est le co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Etrange Noël de Monsieur Jack.
Coup de cœur : Cadeau incontournable ! Une saga en six tomes totalement addictive, riche, foisonnante et fascinante ! Un plaisir de lecture inégalé. Michael Mcdowell n’a pas son pareil pour nous prendre dans ses filets. Il est le chaînon manquant entre Alexandre Dumas et Pierre Lemaitre !
« Il n’était pas très grand ; des cheveux bruns, peignés en arrière et crantés, le front haut, une chemisette avec des pattes sur l’épaule. Il sourit en fumant. Puis tendit la main à Madeleine : Vous dansez ? Elle s’excusa : Non, je danse très peu, je ne danse pas bien. Mais il insista et il la tira vers la piste ». Quand Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années cinquante, quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari au Cameroun, elle se trouve plongée dans un monde étranger, violent et magnifique.
A Douala, lors d’un bal à la Délégation, elle s’éprend d’Yves Prigent, mi-administrateur, mi-aventurier. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie… Tendu entre la province d’après-guerre et une Afrique rêvée, Une façon d’aimer évoque la force de nos désirs secrets et la grâce de certaines rencontres.
Coup de cœur : Par petites touches d’une infinie délicatesse, c’est toute l’épaisseur d’une vie de femme qui se dévoile. La condition féminine et son tragique, les mots d’une époque, l’héritage des aînées ; tout est traité par l’autrice d’une manière éblouissante de vérité et d’émotion.
Un soir d’été de 1946, Boris Vian parie avec son éditeur qu’il peut écrire un « bestseller américain » qui trompera les critiques. Ce sera « J’irai cracher sur vos tombes », qui paraît sous le nom de Vernon Sullivan dans une « traduction » de Boris Vian. Le livre fait scandale. Dans les caves de St-Germain, on s’interroge et Vian jubile. Hélas, en parallèle, la carrière d’écrivain de Boris ne décolle pas.
L’Ecume des jours est un échec alors que le public redemande du sulfureux, du Sullivan. Vian ne cache ni son amertume, ni sa fatigue.
Coup de cœur : Saint-Germain des Près et ses monstres sacrés : Sartre, Beauvoir … Toute une époque et Boris Vian. Écorché vif et trublion, père aimant, dont la vie est en sursis. Ce roman se tient au plus près de lui et c’est passionnant.
À la suite du décès de sa grand-mère, qui tenait un restaurant à Paris dans la grande tradition des Auvergnats, Brune revient sur sa terre d’origine pour l’enterrer. Cette terre c’est le plateau de l’Aubrac. Elle découvre un paysage, les vies particulières des habitants de ce lieu unique et aussi les vaches.
Coup de cœur : C’est une immersion en pays d’Aubrac, on sent que l’auteure s’est beaucoup documentée. Elle met en avant tout autant les beautés du paysage que les tensions liées aux pratiques d’élevage. Autour elle a brodé une intrigue familiale touchante, avec des personnages bien campés, qui font résonner passé et présent de ce territoire. En somme une « belle histoire, bien racontée ».
Sarah a confié l’histoire de sa vie à un écrivain qu’elle admire, afin qu’il en fasse un roman. Dans ce roman, Sarah s’appelle Susanne. Au départ de ce récit, Susanne ne se sent plus aimée comme autrefois. Chaque soir, son mari se retire dans son bureau, la laissant seule avec leurs enfants. Dans le même temps, elle s’aperçoit qu’il possède soixante-quinze pour cent de leur domicile conjugal. Troublée, elle demande à son époux de rééquilibrer la répartition et de se montrer plus présent, en vain.
Pour l’obliger à réagir, Susanne lui annonce qu’elle va vivre ailleurs quelque temps. Cette décision provoquera un enchaînement d’événements aussi bouleversants qu’imprévisibles… Réflexion sur le lien troublant et mystérieux qui peut apparaître entre lecteurs et écrivains, ce roman puissant, porté par la beauté de son écriture, fait le portrait d’une femme qui cherche à être à sa juste place, quelque périlleux que puisse être le chemin qui y mène.
Coup de cœur. Dans une ébouriffante mise en abyme, l’auteur dresse le portrait sensible d’une femme prise à son propre piège. Porté par une très belle écriture, ce récit livre une réflexion stimulante sur les liens entre le réel et la fiction, le travail jubilatoire de l’écrivain et son rapport aux lecteurs.
« Pendant que je fais des phrases, un homme fermente dans une cellule ». Philippe Jaenada Alain Laprie a été condamné à 15 ans de prison pour le meurtre de sa tante. La justice pénale a tranché. Sur la base d’un dossier vide, ne contenant aucune preuve tangible, elle a privé l’homme de sa liberté et l’a séparé des siens. A travers cet exemple, dont il décortique avec la minutie qu’on lui connaît chacun des éléments, Philippe Jaenada dresse un vibrant réquisitoire contre les dysfonctionnements inacceptables d’un système policier et judiciaire qui, par manque de moyens et de détermination, se délite sous nos yeux dans l’indifférence générale.
Philippe Jaenada est un écrivain majeur de la littérature contemporaine. Son inimitable autodérision s’entremêlent avec grâce à la puissance de ses livres. La Serpe a reçu le prix Femina 2017. Ses romans sont disponibles chez Points. Postface inédite de l’auteur.
Coup de cœur : écrivain engagé dans la résolution de meurtres aux tenants complexes ; homme s’interrogeant sans cesse sur l’injustice et les vies brisées. Une nouvelle fois il retrace avec brio et rigueur une affaire ténébreuse et met tout le talent de son écriture au service d’un homme que tout, ou plutôt rien, n’accuse.
Dans les années 1850, chassé d’Irlande par la Grande Famine, le jeune Thomas McNulty vient tenter sa chance en Amérique. Il rencontre John Cole, qui devient l’ami et l’amour de sa vie. Tour à tour, Thomas et John vont combattre les Indiens des grandes plaines de l’Ouest, se travestir en femmes pour monter des spectacles, et s’engager du côté de l’Union dans la guerre de Sécession. Jusqu’à ce que la violence de la guerre les rattrape…
Sebastian Barry dessine le portrait d’une famille touchante et inhabituelle, composée de ce couple inséparable, de Winona, leur fille adoptive sioux, et du vieux poète noir McSweny, et pose un regard neuf sur une des périodes les plus brutales de l’histoire américaine.
Coup de cœur : étonnant de beauté et de violence, ce récit est passionnant et ses personnages inoubliables.
L’emprisonnement commençant à leur taper sur le système, une poignée de détenus décident de se faire la belle en creusant un tunnel. Rien d’original à cela, sauf qu’en route, ils tombent sur un os, ou plutôt sur une collection d’os qui, réunis, forment un parfait squelette de rarissime dinosaure. De taulards, les voilà qui se muent en archéologues amateurs, tandis que leur secret se répand dans une prison gagnée par la passion de la paléontologie.
C’est évidemment sans compter sur l’administration où la méchanceté des matons le dispute à la bêtise du directeur.
Où l’on découvre qu’il est risqué de contrarier des prisonniers qui ont sorti leurs têtes du gouffre de l’ennui en découvrant les vertiges de la culture.
Coup de cœur : roman noir complètement atypique, fable caustique, « Sur un os » est très divertissant et sa galerie de prisonniers en quête de savoir est parfaitement improbable et réjouissante.
Résumé :
Célia et sa mère Catherine, autrefois écrivaine à succès, reviennent vivre dans la maison de la grand-mère où rien n’a changé depuis la mort de la vieille dame, il y a des années. Dans le village perdu au fond de la vallée, avec ses montagnes couvertes de forêts et son lac Noir, tout le monde se connaît et leur retour ne semble plaire à personne. Amours, haines, malédictions enchaînent les membres de cette petite communauté depuis plusieurs générations.
Certains croient encore à cette légende de femme louve commandant aux bêtes sauvages… Mais ce sont les hommes qui font la loi et dictent leur violence. Pour découvrir ce qui se cache sous la surface des choses, Célia va devoir se frayer un chemin entre les mensonges et les superstitions. Et devenir louve, pour ne pas être proie.