Ceux que je suis

par Olivier Dorchamps

Cette nuit, Papa est mort. Des années, il a trimé. Sans vacances. Sans dimanches. Il n’avait pas soixante ans. Mais pourquoi donc Tarek, garagiste à Clichy depuis longtemps exilé en France, tenait-il à être enterré là-bas… à Casablanca ? Un pays, des racines, dont il n’a jamais ou très peu parlé à ses fils. Prof d’histoire-géo, parfaitement intégré, Marwan ne comprend pas. C’est pourtant lui qu’on a choisi pour accompagner le cercueil au bled.
Double-culture, non-dits et secrets de famille : c’est tout un pan de sa propre histoire que Marwan s’apprête à découvrir, sous les orangers. Et c’est à lui que sa grand-mère, dernier lien avec ce pays qu’il connaît mal, racontera toute l’histoire. L’incroyable histoire.

« Le Maroc, c’est un pays dont j’ai hérité un prénom que je passe ma vie à épeler et un bronzage permanent qui supporte mal l’hiver à Paris, surtout quand il s’agissait de trouver un petit boulot pour payer mes études ».

« Ceux que je suis » est un roman d’une délicatesse et d’une justesse étonnants. Une écriture fluide au service d’une très belle histoire.