Venise, 1750. Dans les rues effervescentes du Carnaval, se croisent poètes, peintres, graveurs et musiciens. Au fil des pages, devenant elle-même une œuvre d’art trop grande pour être contenue, la Sérénissime se déploie, se dévoile, cruelle, un peu sorcière, à la mesure des rencontres artistiques, des parties de cartes et des jeux de masques. Et tisse dans ses rues brumeuses une grande histoire d’amour et de chagrin.
Coup de cœur : chanceux qui ne connaissez pas encore la prose éclatante et fine de Mathias Enard ne passez pas votre chemin et venez goûter cette balade dans Venise, ces instants suspendus et précieux qui précédent l’amour ou le chagrin.