Un mois d’août à New York, Line découvre dans un musée l’existence d’Albert Dadas, l’une des premières personnes atteintes de la « folie du fugueur », cette étrange maladie qui le poussa à plusieurs reprises, à errer, sans souvenirs de la volonté même de ce départ. L’occasion pour Line de s’ouvrir à tant d’autres parcours, d’autres exilés, volontaires ou non. Et de conter leur trajectoire, leur quête d’une terre d’accueil et d’une identité à composer.
C’est aussi une poignante déclaration d’amour au père, lui-même « Voyageur malgré lui », celui par qui tout a commencé.
Coup de cœur : d’une grande qualité d’écriture, ce roman est dans la lignée des beaux textes, mélancoliques et profonds, de Minh Tran Huy.