C’est une biographie, partielle et enthousiaste, du fascinant John Muir (1838-1914). Il fut l’un des premiers naturalistes modernes, militant de la protection de la nature. Né en Écosse, il est arrivé en Amérique à l’âge de 10 ans. Infatigable marcheur, il a toujours cherché le contact le plus simple et direct avec la nature. Avec une liberté et un dénuement qui semblent inatteignables, il a herborisé, décrit, protégé les vallées sauvages de la Californie où s’élevaient les séquoias géants. C’est un homme tout simplement extraordinaire, au sens premier. Avec lui vous découvrirez la beauté et la nécessaire « sauvagerie » de la création. Alexis Jenni nous donne envie de le lire. John Muir a beaucoup à nous apprendre et si vous voulez une bonne bouffée d’oxygène et de réflexion salutaire je vous conseille ce livre !
Coups de cœur du rayon Sciences humaines et sociales
Les mots qui nous manquent
par Yolande Zauberman et Paulina Mikol Spiechowicz
Étonnant et poétique : un recueil d’expressions étrangères n’ayant pas d’équivalent dans la langue française. Faisant passer des sentiments, des nuances appartenant à toutes les géographies et permettant de sentir l’espace d’un instant ce que sentent les autres.
Deux exemples pour vous donner envie : « Magari » (de l’Italien) pour dire « cela serait trop beau »,
« Alistikana » (de l’Arabe) pour dire « Quand l’émotion fait mollir le cœur et les jambes, et que l’on y cède ».
Le désastre de l’école numérique
par Karine Mauvilly et Philippe Bihouix
Désastre écologique, méfaits sur la santé, ineptie pédagogique, inefficace contre les inégalités etc. Bien loin d’être la merveille qu’on nous sert, le « tout numérique » à l’école est analysé et questionné de manière sérieuse et accessible dans cet essai.