La Maison où je suis mort autrefois

par Keigo Higashino

Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans. Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être et décide de s’y rendre, en compagnie de son ancien petit ami.
Ils découvrent une construction apparemment abandonnée, où toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’événements tragiques…

Coup de cœur : comme toujours chez Keigo Higashino, beaucoup de délicatesse et un art du suspense au cordeau. Ici pas d’inspecteur ou de crime, la mémoire est l’enquêtrice et la maison est le corps. Elle livre ses secrets un à un. Pour notre plus grand bonheur.