Taipei pianissimo

par Chiang-Sheng Kuo

« Le vent de ces années soufflait des rides sur l’eau, je fermai les yeux, rentré en moi-même, je laissai mes mains trouver dans le noir leur position sur le clavier. Je frappai la première note de la sonate. »
Un veuf qui pleure une musicienne. Un accordeur de piano qui cache une vie de secrets. Un piano Steinway désaccordé. Un voyage à la découverte de soi à travers le temps et les continents, d’une maison d’enfance dans une ruelle de Taipei à New York sous la neige.
Quelle trahison et quel chagrin d’amour ont poussé un jeune prodige de la musique à renoncer à la grandeur ? La beauté naît-elle sur scène, sous les mains du pianiste, ou se cache-t-elle dans l’âme du piano ?
Taipei pianissimo a décroché tous les plus grands prix littéraires de Taïwan en 2020.

Coup de cœur : voici un roman d’une poésie envoûtante. Il distille une nostalgie mystérieuse, teintée des sentiments liés à la musique. Bruissant de silences, de notes, d’accord parfait et d’amour tu, ce texte ne laisse pas indifférent.