L’anarchiste qui s’appelait comme moi

par Pablo Martin Sanchez

Un jour de désœuvrement, Pablo Martín Sánchez tape son nom dans un moteur de recherche. Par le plus grand des hasards, il se découvre un homonyme au passé héroïque : un anarchiste, condamné à mort en 1924. Férocement intrigué, il se pique au jeu de l’investigation et cherche à savoir qui était… Pablo Martín Sánchez le révolutionnaire. Happé, l’auteur se fond dans cette destinée tourbillonnante et picaresque, alternant le récit d’une épopée révolutionnaire dans le Paris des années 1920 où les faubourgs de Belleville abritent d’ardents imprimeurs typographes, et celui d’une jeunesse aventureuse en Espagne jusqu’à les faire converger en un dénouement… tragique.

Coup de cœur : quel grand livre ! Toutes les qualités d’une histoire riche en personnages et en rebondissements, ancrée dans l’histoire, documentée en laissant la part belle à la fiction. Il faut un talent de conteur hors pair pour nous tenir en haleine tout au long d’un récit de cette ampleur. Que vous soyez anarchiste, révolutionnaire, typographe, instituteur, espagnol, amateur d’histoires d’amour ou simple lecteur (énumération non exhaustive !) vous serez comblé par ce livre. Dans un style clair et précis, plein d’humanité, l’auteur à mon sens fait la synthèse entre Alexandre Dumas et Leonardo Padura ! Brillant !