Résumé :
Le premier tome de « Thérapie de Groupe » mettait en scène un auteur de bande dessinée en pleine dépression, à la recherche de l’inspiration. Dans le second tome de cette trilogie, l’auteur, toujours en panne, poursuit sa quête de l’idée du siècle afin de redevenir l’auteur à succès qu’il était. Après ses échecs répétés il est désormais hébergé par la Clinique des Petits Oiseaux Joyeux (Clinique Psychiatrique pour fous, gros et demi-gros). Il y expérimente la vie en communauté et va donc participer, ou non, aux animations proposées : sport ( » De vous à moi, c’est pas pour critiquer, mais on ne fait pas une équipe de foot potable avec des sociopathes. « ), atelier de dessin, rencontre avec le psychiatre ( » J’aime bien les psychiatres, ce sont les seuls à écouter sérieusement les fous… « ), distribution de médicaments (« la drogue y est gratuite et en plus – et je n’ai jamais vu ça ailleurs – il y a toujours quelqu’un pour s’assurer qu’on prenne bien toute notre drogue »).
Coup de cœur :
Manu Larcenet, est le maître de l’autodérision. Il réussit à rendre chaque dessin, chaque page, chaque échec, aussi hilarants que bouleversants. Faire rimer humour et désarroi n’est pas à la portée de tous les poètes, avec cet album drôle et émouvant, cultivé et percutant, c’est pourtant l’exploit que réalise l’auteur (tout ce que fait Larcenet est absolument génial !).
Dialogues ciselés, mise en scène au cordeau, dessin incroyablement abouti, le dernier avatar d’une œuvre originale et dense (après Le combat ordinaire et Retour à la terre), cette nouvelle série enchantera les fans de Larcenet et sera un vrai choc pour ceux qui le découvrent !
Lisez du Larcenet, dévorez du Larcenet, offrez du Larcenet !!!